Mary Portas décroche un budget de 1 000 000 £ pour relooker les commerces de proximité!

Mary Portas, la célèbre présentatrice du petit écran reçu pour instruction du gouvernement britannique de créer une émission télévisée destinée à améliorer l’image des rues commerçantes des villes Anglaises et ainsi contribuer à leur redynamisation.

Son émission « Queen of the High Street » qui vise à luter contre la fermeture des commerces de centres-villes à (environ une centaine chaque semaine) est déclinée en 28 points appelés Portas Review qui sont quelques clés du succès pour redonner du « Peps » à un commerce traditionnel.

http://scrapbook.channel4.com/programmes/mary-queen-of-the-high-street

 

Entrer et sortir d’un commerce sans achat = Taxe ?

Taxe showroomingInfo ou Intox : Face à la montée du Showrooming (l’action d’utiliser un commerce de proximité pour accéder à un article qui sera ensuite acheté sur internet)  un commerce de proximité Australien impose désormais une taxe de 5 Dollars Australien pour toute personne souhaitant ressortir sans rien avoir acheté, simplement pour avoir regardé les articles…

A 75 ans, ce commerçant Niçois n’est pas à la retraite !

Mieux encore, Maurice Eymerie utilise le E-Commerce pour faire évoluer son commerce de proximité.

Bien installé depuis 45 ans dans son petit salon de coiffure  de 18m² à Nice dans les Alpes Maritimes, il a toujours cherché à entretenir une relation privilégiée avec sa clientèle en étoffant régulièrement son offre de services, ce qui l’a conduit à devoir pousser les murs à force de succès.
…Le manque de place, c’est finalement ce qui a fait évoluer Maurice Eymerie. « Trop de monde entrait, je n’arrivais plus à me tourner, à ranger. Il y a quatre ans, mon gendre, qui est informaticien, et ma petite-fille Marion m’ont incité à me mettre sur Internet. J’entendais parler du commerce en ligne mais je n’y comprenais rien. Cependant, je n’ai jamais douté. J’étais certain que c’était l’avenir. J’ai pensé à mes petits-enfants, à la façon dont ils pourraient poursuivre l’affaire. »
Maurice Eymerie ne cache pas que l’informatique a été un peu difficile pour lui. « Je n’ai que le certificat d’études, mais je suis commerçant dans l’âme et j’ai plein d’idées. »
Pas d’autre évolution possible
De ses idées est né l’un des plus gros sites de vente en ligne de produits pour cheveux. Avec 1 750 références et un chiffre d’affaires qui ne cesse d’augmenter. « L’an passé, on a progressé de 20 % et cette année, malgré la conjoncture, ça ne baisse pas. Mon objectif, c’est d’avoir tout le choix possible, avec les meilleurs prix possible, et une qualité de service. Car, jusqu’à preuve du contraire, le client a toujours raison. »
Passer du brushing à la logistique d’e-commerce n’est pas évident. « Il y a des journées record où l’on expédie 450 produits. Un site, ça ne dort jamais. Les commandes arrivent tout le temps. En fait, je m’aperçois que je pourrais vendre encore plus, si j’avais plus de place. »
Ah, la place ! On y revient. Ce patron atypique gratte tous les mètres carrés qu’il trouve pour ranger son stock. Il a embauché trois personnes qui effectuent un travail de manutention pas toujours facile.« La vente en ligne, ça laisse moins de marge, ça fait du volume et c’est plein de contraintes. Et puis il y a parfois des problèmes de colis qui n’arrivent pas, ou des petits malins qui essayent d’arnaquer. Cela étant, je ne vois pas d’autre évolution pour un commerce traditionnel. C’est incontournable. »
Aujourd’hui, Maurice Eymerie ne cache pas une certaine fierté.« Je suis un petit patron, j’ai une bonne équipe. Je suis très content d’avoir monté ça. Il fallait le faire. S’il faut trouver autre chose un jour, on le fera. Ma seule crainte, c’est que de très grosses sociétés viennent s’y mettre et essaient de tout casser. »
www.coiffurebb.fr
Sources : Nice Matin du 24/09/2012
Une fois de plus, la démarche entreprise par  Monsieur Eymerie peut servir d’exemple et démontre que le développement d’un commerce de proximité peut passer par une solution Internet. Une raison de plus pour choisir Cityn’Shop !!!

Web2store : Comment le Web peut-il diriger le consommateur vers les points de vente physiques

Citation

Pour les marques qui distribuent leurs produits ou services par l’intermédiaire d’un réseau d’agences ou points de vente locaux, la conversion du trafic on-line en trafic off-line devient un point stratégique.

L’idée centrale du Web to Store réside dans le fait que les points de ventes physiques restent le canal d’achat préféré de beaucoup de consommateurs (suivi par le e-commerce, la vente par correspondance et les centres d’appels). Cette tendance s’accentue encore dans des secteurs tels que l’automobile, les équipements pour la maison, les équipements industriels et plus généralement dans les secteurs où le consommateur à besoin de voir physiquement le produit, de le toucher et éventuellement de l’essayer.

La phase de recherche et d’identification des besoins qui mène le consommateur vers l’achat est, quant à elle, majoritairement réalisée online.

Le web devient donc une passerelle visant à guider le consommateur vers les canaux de distribution physiques et les stratégies Web to Stores sont une préoccupation centrale dans la communication des marques et de leurs réseaux de distribution.

Parmi les motivations qui poussent le consommateur à préférer les points de vente physiques pour effectuer l’achat, on peut citer :

  • Le besoin de voir et toucher le produit physiquement
  • L’envie d’obtenir le produit immédiatement et sans avoir à subir les délais de livraison
  • Les freins liés aux frais de livraison
  • L’aspect social du shopping et la nature rassurante du contact direct avec le vendeur

L’un des outils online destiné à assurer la transition Web to Store et à favoriser l’effet RoPo est le « Store Locator » ou « Dealer Locator ».

Commerce de proximité / E-Commerce : Avantages et inconvénients pour le consommateur

Chacun de ces modes de commercialisation étant différent dispose de ses propres avantages et inconvénients au regard du consommateur qui choisira l’un ou l’autre en fonction de ses critères personnels. Toutefois, il est constaté depuis plusieurs années un rapprochement stratégique entre le E-commerce et le commerce de proximité ou inversement, tous 2 longtemps considérés comme totalement opposés et concurrentiels mais qui au final pourraient être complémentaires à la condition de posséder la maitrise de leur interactivité.

Le consommateur ne disposant que de peu de temps pour réaliser ses achats apprécie de surfer sur Internet au lieu et au moment qu’il a choisi, loin des contraintes horaires il peut naviguer d’une boutique en ligne à l’autre sans avoir à se déplacer, sans la pression d’un vendeur, sans avoir perdu du temps et de l’argent pour se garer en se rendant dans des commerces de proximité et surtout il peut COMPARER très rapidement pour acheter dans les conditions qu’il estime les meilleures !

Les avantages d’Internet :
•    Possibilité de repérer et de comparer avant d’acheter en magasin.
•    Permet aux clients de rechercher le meilleur prix.
•    Permet souvent de découvrir ou d’être prévenu avant-garde des nouveaux produits ou de leur promotion,
•    Effectuer ses achats de son domicile ou ailleurs, lors de déplacements,
•    Accès au magasin en ligne de n’importe où dans le monde, 24h/24 et 7j/7.
•    Gain de temps non négligeable, disponibilité permanente,
•    Economie de frais déplacement, de stationnement.

Les avantages du Commerces de proximité :
•    Possibilité de voir, de toucher, d’essayer les articles
•    Conseils d’un vendeur / conseiller
•    Accès directe à la négociation,
•    Enlèvement sur place,
•    …

Les inconvénients d’Internet :
•    Pistage informatique par enregistrement de l’ensemble des actions de l’internaute, suivi indiscret des habitudes de consommation des clients,
•    Le manque de relations humaines dans les transactions,
•    La possibilité de tomber sur un site malveillant (virus),
•    Absence de contact avec le produit,
•    Identification difficile de la fiabilité du vendeur, de son existence même,
•    Piratage de Carte de paiement,
•    La difficulté de faire appel au service après vente en cas de problème.
•    Les délais de livraison, ainsi que les tarifs associés peuvent parfois être relativement conséquents.

Les inconvénients du Commerces de proximité :
•    Frais de déplacement et de stationnement,
•    Tributaire des horaires d’ouvertures et de fermetures,
•    Turn-over des magasins, des conseillers.

Sur le plan financier, un nouvel équilibre s’est installé entre les différents canaux de ventes.
Il est loin le temps où les ventes internet revenaient vraiment moins cher que la vente en agences !

Entre les investissements purement techniques, l’animation permanente du site, le référencement assisté et l’achat de mots-clés, l’addition s’est considérablement corsée sur le web.

La fin du E-Commerce?

Citation

En quelques années, nos habitudes et notre mode de vie ont été fortement modifiés.

Le fait de pouvoir réaliser des achats grâce à un ordinateur, une tablette tactile mobile ou un Smartphone, de pouvoir échanger des avis et recommandations sur un article via les réseaux sociaux, de pouvoir comparer via les comparateurs de prix… font que les internautes adoptent de nouveaux comportements au quotidien et notamment pour leurs achats.

Les chiffres nous montrent que l’utilisation de ces nouveaux outils se généralise et n’est pas réservée aux adolescents ou anecdotique car même les nouveaux pensionnés s’y lancent avec enthousiasme !

Les commerçants de proximité ou commerces physiques représentent aujourd’hui le public qui sera le plus touché par ce changement dans les modes d’achats. Aujourd’hui déjà, beaucoup d’entre eux constatent une baisse de leur chiffre d’affaire et se sentent en danger.

Quelques exemples comportementaux illustrent cette évolution :

1.    Une personne qui souhaite acheter un « jeans » de marque, sur une boutique en ligne, va d’abord l’essayer dans un magasin physique, pour être sûr que le modèle et la taille lui conviennent.
2.    Avant de changer de lave-vaisselle, l’acheteur se rend dans un magasin physique pour y discuter avec un vendeur et obtenir des conseils. Lorsque son choix est fait, il va sur un comparateur de prix pour trouver la boutique en ligne qui fait le meilleur prix !
3.    Au lieu de se rendre dans un restaurant de son quartier, l’internaute va se laisser tenter par les propositions faites sur des sites d’achats groupés ou par les avis laissés par d’autres consommateurs sur des sites spécialisés.
4.    Pour les produits frais, l’acheteur commande en ligne un panier « en direct du producteur » plutôt que de se rendre dans le magasin du quartier.

Dans chacun de ces cas, l’acheteur profite des facilités et des prix attractifs proposés sur le Web rendant par conséquent le commerçant de proximité largement perdant !

Face à ces modes comportementaux dans l’achat qui ne feront que se développer, les commerçants doivent absolument ouvrir les yeux, à court terme, sur ces nouveaux comportements  et s’adapter en conséquence car le commerce de proximité n’est pas condamné pour autant !

En effet, les chiffres de multiples sondages montrent que les acheteurs continuent à apprécier le fait de se rendre dans un sympathique magasin de quartier, mais ils ne sont pas prêts à payer plus ou à se limiter dans leurs choix.

Pour garder et satisfaire leurs clients, ou même les multiplier, les commerçants devraient s’intéresser à toutes les solutions qui s’offrent à eux pour combiner à la fois les avantages du commerce local et du commerce en ligne.

Des études scientifiques, des firmes spécialisées, des groupes de discussion sur ce thème se multiplient sur Internet. Pourtant, ce qui est contradictoire, c’est que l’on y retrouve de très nombreux experts qui discutent de ces questions, mais que les commerçants, les premiers concernés, sont quasiment absents de ces débats !

La difficulté n’est donc pas de préparer des solutions pour remédier aux difficultés des commerçants de proximité, mais plutôt de les conscientiser et de les amener à revoir leur politique de vente.

Cityn’Shop se positionne comme une des réponses à cette mutation du comportement d’achat.